07 mars 2010

TOUS LES 3 JOURS, UNE FEMME MEURT...

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L'ampleur de l'actualité catastrophique de ces dernières semaines ont un peu étouffé un phénomène de société enfin évoqué par les médias et banni au grand jour : la violence conjugale.

Sortie de l'expérience douloureuse de mauvais traitements infligés aux femmes dans le contexte conjugal, je souhaite intégrer une association de soutien aux femmes et aux hommes victimes de violences conjugales. 

Je souhaite tirer profit de mon expérience personnelle pour aider à mon tour d'autres femmes en proie à ce fléau, le mot est trop faible. Et je sais de quoi je parle, j'ai subi pendant plusieurs années la maltraitance psychologique et physique dans ma sphère conjugale, pendant mon mariage et plusieurs mois encore après notre séparation. J'ai vécu dans la soumission et la peur. J'ai vécu le processus infernal : de la première insulte, au dépôt de plainte, ça m'a pris presque dix ans pour réagir. 

Je n'oublierai jamais cette parenthèse douloureuse mais le temps écoulé depuis me permet d'en parler avec sérénité et recul. Chaque émission et reportage sur ce thème me rappellent que j'ai un témoignage réaliste mais positif à apporter.

Je connais tous les paliers qui mènent à l'inimaginable, le souffle imperceptible (au début)  de la domination, la spirale infernale de la soumission librement consentie, un enfer sans flamme mais douloureux, brûlant chaque seconde un peu plus la liberté, le libre-arbitre,  jusqu'à une fin qu'on peu supposer fatale. Seule parade : le refus catégorique de la première insulte, de la première gifle. Vu de l'extérieur ça paraît si simple, si évident de dire "stop" au premier faux-pas. L'emprise psychologique préméditée empêche la victime de réagir, le piège n'a plus qu'à s'ouvrir pour mieux se refermer. La victime se trouve étriquée dans un système pervers imposé. Cet engrenage de violence psychologique et physique a anéanti une partie de mon existence, mais ne m'a tué, odieux merci.

Pour en finir avec "ça" j'aimerais apporter mon témoignage éclairé auprès d'une association ou d'une structure dédiée aux femmes victimes de maltraitance conjugale, offrir du temps pour une écoute attentive, et apporter des réponses sans détour aux questions qui pourraient m'être posées. Le tout dans un discours d'espoir.
Je veux prouver par l'exemple que  "OUI ON PEUT S'EN SORTIR".

"Rien de bon ne vient jamais de la violence" (Martin Luther)
 

26 février 2010

THEORIE . . . EDIFIANTE



Si l'univers des Pyramides d'Egypte vous fascine, cette vidéo devrait satisfaire une partie de votre curiosité.

C'est le résumé de plusieurs années consacrées à un travail de recherche par un architecte, Jean-Pierre Houdain, afin de mettre en évidence une théorie de construction de la pyramide de Kheops, basée sur l'utilisation d'une rampe intérieure.

"Découvrir consiste à voir comme tout le monde et à réfléchir comme personne" (Albert Szent Györgyi)





25 février 2010

AMERICAN DREAM


 





Cette maison étonnante  se trouve aux Etats-Unis !

C'est l'œuvre du célèbre architecte Franck Lloyd Wright, pour satisfaire le caprice d'un riche Américain Edgard Kaufmann.
 
Cette cabane pour Robinson fortuné fut construite en Pennsylvanie entre 1935 et 1939. La maison repose sur un plateau en béton armé posé sur des rochers, au-dessus d'une cascade, au milieu d'une végétation dense.
Il est désormais possible de visiter la « FALLING WATER HOUSE ».


par ici la visite :




"Je déclare que l'heure est venue pour l'architecture de reconnaître sa propre nature, de comprendre qu'elle dérive de la vie." (Franck Lloyd Wright)

HISTOIRES (TROP) COURTES




Il y a des émissions dont on ne peut faire l'éloge qu'après les avoir vues, et parfois par hasard, parce que personne n'a songé à nous en parler avant. Et surtout pas les médias d'ordinaire chargés de la bonne nouvelle.

Un dimanche soir, en troisième partie de soirée-TV (tranche 00h30 / 1h30), celle durant laquelle je suis bien éveillée après m'être endormie pendant la deuxième partie… je me suis délectée en regardant deux courts-métrages diffusés dans l'émission "Histoires courtes" :  "Objet trouvé" et "Comme le temps passe".

Je me suis laissée emporter par l'atmosphère cynique et caustique.

Ces courts-métrages réalisés avec culot par Cathy Verney et interprétés avec justesse mettent en avant la fragilité des instants précieux, ceux pendant lesquels la vie sourit et semble promettre l'harmonie, quand soudain, à cause d'un détail encombrant tel un événement que l'on n'avait pas envisagé, tout dérape, notre existence nous échappe. Jusqu'à nous retrouver dans un des ces moments de minable solitude où l'on se maudit de s'y être aussi bêtement abandonné.

"Histoires courtes" est présentée par une jeune femme pétillante et pertinente qui ponctue chaque film par une interview vive. Le genre de programme que l'on aimerait voir plus souvent !

Vive les héros du quotidien ! De la vraie vie, celle des petites joies, des grands embarras, des vraies bourdes et autres faux-pas.

"Si vous voulez faire de la mise en scène, n'achetez pas d'auto. Prenez le métro, l'autobus ou allez à pied. Observez de près les gens qui vous entourent" (Fritz Lang)

ODIEUX MOIS CRUELS !



Pourquoi les vœux formulés le 1er janvier sont-ils anéantis tout le reste de l'année ?

Adieu janvier et février, vous m'avez frig-horrifiee !

Envolés nos vœux.
Engourdie la joie.
Evaporées les vies.

J'ai grelotté d'effroi à la vue du malheur surgi d'une terre broyeuse de chair. Février s'achève avec un autre lot de destins massacrés.
Qui s'amuse à cultiver ainsi la douleur en masse ?

Notre Père, qui êtes odieux ?

"Janvier est le mois où l'on offre ses meilleurs voeux à ses amis. Les autres mois sont ceux où ils ne se réaliseront pas"  (Georg Christoph Lichtenberg)

24 février 2010

SARKO PAR-CI, SARKO PARLA

 

Le matin même, je n'envisageais pas d'assister au Sarkozy TV-show(vain).
Difficile ce soir-là de résister à l'appel de ce «nouveau concept» d'émission, ne serait-ce que pour pouvoir échanger avec mes amis, autant dire «critiquer».

Ma critique sera de l'ordre du ressenti par rapport à la forme de l'émission.
Certes sobre.
Ni coups d'éclat. Ni coup d'état.
Quant au débat de fond, j'invite chacun à consulter les spécialistes du décorticage politique.

La façon dont a été organisé ce débat m'interpelle.

Pourquoi avoir choisi… heu… favorisé TF1 ?
Pourquoi pas une chaîne publique ?? plus légitime pour une apparition présidentielle.
Pourquoi avoir sélectionné des personnes ayant déjà fait l'objet de reportages (sur TF1 encore) ?
J'ai ma petite idée mais comme j'ai décidé de rester zen.

Et la «nouveauté» dans tout ça ?
Sans doute la présence de Jean-Pierre PERNAUT l'irréductible globe-trotter de nos régions pour le compte de TF1 (encore).

Un plateau sobre, un invité de (grandes!) marque(s) passé sur le grill d'une poignée de (pauv')con-citoyens.

Le panel des citoyens était-il représentatif de la population Française ?
Oui, d'une certaine France, constituée de producteurs laitiers, d'infirmières, de jeunes diplômés sans boulot, de jeunes retraités sans revenus, d'ouvrier syndiqués, d'éducateurs, d'entrepreneurs,… Quelle que soit la CSP, tous enfants de la patrie ayant en commun une mère, celle de tous les maux : la crise.
Vous êtes-vous reconnus parmi ces onze hommes et femmes en colère ?
«Onze» c'est bon pour courir derrière un ballon, mais trop peu pour nous représenter tous.

Nicolas Sarkozy a présidé ce petit comité, comme on assiste impuissant à l'agonie de certains peuples à travers la fenêtre de nos écrans.
Calme. Compassionnel. Avec une bonne foi inerte.
Puis embarqué dans des face-à-face surréalistes.
En effet, impossible de perdre de vue la distance économique et le fossé social entre N. Sarkozy et ses interlocuteurs. Il nous l'a d'ailleurs rappelé lui-même : "je ne prends pas le métro, je ne fais pas les courses..."
Et il n'est pas au chômage... enfin... pas encore.

Pour le plus haut fonctionnaire de l'état, que signifie :
- un an sans prendre de salaires ?
- 400 €/mois pour assurer le quotidien d'une personne ?
- 3000 €/mois pour économiquement sécuriser une famille de 4 personnes ?
Il gagne bien moins qu'un patron du CAC, néanmoins il laboure les dossiers dans un champ prénommé Élysée, et vit dans une maison qualifiée de Palais… pas de quoi devenir camarade syndiqué !

Ce soir, une fois de plus la messe est dite. Il ne reste plus qu'à prier :
«Notre père, qui êtes odieux, pourvu que  ça ne dure pas ».
Je salue cordialement ces onze combattants du quotidien, insatisfaits mais dignes.
Allons z'enfants de la patrie, le jour de gloire n'est pas encore arrivé !

"La France n'est jamais aussi prête au sursaut que lorsqu'on la croit sur le déclin" (Nicola Sarkozy)

LA GAUCHE SINGULIERE AU FEMININ PLURIEL




Je ne fais pas de politique. J'y avais songé en 2007, emportée par une bouffée d'air citoyenne et fédératrice insufflée par la frénésie de la campagne présidentielle. L'expression "faire de la politique" me semble aussi inappropriée que "faire l'amour". Mais là n'est pas le débat.

Je demeure peu impliquée en la matière... Mais j'entends, je lis et j'observe. Certains épisodes de la vie politique de notre pays m'interpellent.
Pas fan du PS, je n'ai pas participé au vote du 25 novembre 2008 pour élire le nouveau secrétaire du PS, et si j'avais été militante, j'aurais été très embarrassée.
Voici ce que m'inspirait alors le psychodrame vécu par le PS au lendemain de l'élection de Martine Aubry à la tête du parti socialiste.


« SAvOTAGE » ELECTORAL
J'y croyais à peine en découvrant les commentaires relatifs aux supposées erreurs de comptage de cette élection ô combien importante dans le processus de réunification de ce parti d'opposition. De gauche à droite, nous étions les témoins stupéfaits d'un spectacle affligeant où l'objet de la discorde reposait sur 42 voix, contestées de part et d'autre.

SÉGOL' haine ?
On pouvait constater une sage prudence dans les commentaires des «bleus» les socialistes semblant assez doués pour se titiller eux-mêmes pendant cette tempête. Je doutais fort que Martine puisse songer encore à  "tendre la main» à Ségolène qui revendiquait un second scrutin.

cATCH NUL ? 
« Les résultats du vote pour l'élection de la première secrétaire qui a opposé Martine Aubry à Ségolène Royal sont extrêmement serrés. La proclamation officielle est renvoyée à un conseil national qui sera convoqué par François Hollande. »

Dès lors, j'ai plaint :
1/  les militants du PS qui ont participé à ce scrutin avec l'espoir et la bonne foi légitimes animant tout citoyen de l'opposition,
2/  François Hollande, ex-secrétaire général du PS et ex-compagnon de Ségolène,
3/  l'heureuse(?) élue.

caBALLE AU CENTRE
Là où Martine Aubry criait victoire, Ségolène Royal cri au vol.
"Le PS est un parti qui en terme d'adhérents sera divisé en deux, ce qui est une nouveauté dans l'histoire du mouvement socialiste", et "aura un coût" prévoyait de son côté dès avant le vote Pascal Perrineau, directeur du Cevipof (Sciences Po).


Juste prévision.
Depuis, cette victoire de haut "vol", l'eau (de rose) a coulé sous les ponts.
Martine occupe son rôle de première secrétaire avec austérité, Ségolène néglige sa toute-puissance médiatique, et le parti avance à reculons au rythme de ses querelles internes.

"Les socialistes voulaient changer la société, ils ont changé le parti socialiste" (André Froissard)

23 février 2010

A LA BONNE HEURE !


ClockLink est un outil pratique et ludique pour connaître l’heure instantatément au quatre coins du monde. Il suffit de cliquer sur le pays concerné !
"Une heure n'est pas une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats" (Marcel Proust)

POUR LE MEILLEUR ET POUR LE DIRE



JE CREE MON BLOG

Une parenthèse de découvertes,
tel un "cabinet de curiosités"
aux accents du XXI ème siècle.

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"La meilleure façon de penser est d'écrire"
(Pascal Quignard)