24 février 2010

LA GAUCHE SINGULIERE AU FEMININ PLURIEL




Je ne fais pas de politique. J'y avais songé en 2007, emportée par une bouffée d'air citoyenne et fédératrice insufflée par la frénésie de la campagne présidentielle. L'expression "faire de la politique" me semble aussi inappropriée que "faire l'amour". Mais là n'est pas le débat.

Je demeure peu impliquée en la matière... Mais j'entends, je lis et j'observe. Certains épisodes de la vie politique de notre pays m'interpellent.
Pas fan du PS, je n'ai pas participé au vote du 25 novembre 2008 pour élire le nouveau secrétaire du PS, et si j'avais été militante, j'aurais été très embarrassée.
Voici ce que m'inspirait alors le psychodrame vécu par le PS au lendemain de l'élection de Martine Aubry à la tête du parti socialiste.


« SAvOTAGE » ELECTORAL
J'y croyais à peine en découvrant les commentaires relatifs aux supposées erreurs de comptage de cette élection ô combien importante dans le processus de réunification de ce parti d'opposition. De gauche à droite, nous étions les témoins stupéfaits d'un spectacle affligeant où l'objet de la discorde reposait sur 42 voix, contestées de part et d'autre.

SÉGOL' haine ?
On pouvait constater une sage prudence dans les commentaires des «bleus» les socialistes semblant assez doués pour se titiller eux-mêmes pendant cette tempête. Je doutais fort que Martine puisse songer encore à  "tendre la main» à Ségolène qui revendiquait un second scrutin.

cATCH NUL ? 
« Les résultats du vote pour l'élection de la première secrétaire qui a opposé Martine Aubry à Ségolène Royal sont extrêmement serrés. La proclamation officielle est renvoyée à un conseil national qui sera convoqué par François Hollande. »

Dès lors, j'ai plaint :
1/  les militants du PS qui ont participé à ce scrutin avec l'espoir et la bonne foi légitimes animant tout citoyen de l'opposition,
2/  François Hollande, ex-secrétaire général du PS et ex-compagnon de Ségolène,
3/  l'heureuse(?) élue.

caBALLE AU CENTRE
Là où Martine Aubry criait victoire, Ségolène Royal cri au vol.
"Le PS est un parti qui en terme d'adhérents sera divisé en deux, ce qui est une nouveauté dans l'histoire du mouvement socialiste", et "aura un coût" prévoyait de son côté dès avant le vote Pascal Perrineau, directeur du Cevipof (Sciences Po).


Juste prévision.
Depuis, cette victoire de haut "vol", l'eau (de rose) a coulé sous les ponts.
Martine occupe son rôle de première secrétaire avec austérité, Ségolène néglige sa toute-puissance médiatique, et le parti avance à reculons au rythme de ses querelles internes.

"Les socialistes voulaient changer la société, ils ont changé le parti socialiste" (André Froissard)

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